Les idées fausses sur l’EMDR

L’EMDR doit être pratiquée par un psy !?

Comme d’autres thérapies brèves, et donc, malheureusement mal connues ( vous pouvez désormais vous informer sur l’EMDR ici), cette pratique reste très galvaudée.

Non, l’EMDR ne doit pas obligatoirement être pratiqué par un psychiatre ou un psychologue.

Certaines personnes font circuler cette fausse idée parce qu’on leur a dit qu’on ne formait que les psy à ce genre de thérapie. Or, c’est faux !

seance de psychologie

Voici la vérité :

L’E.M.D.R (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) nécessite une formation certifiante, et pratiqué dans les règles de l’art. Cela signifie que vous devez prêter attention aux références de votre thérapeute, surtout si il n’est pas issu d’une formation en psychologie.

Pourquoi ?

Parce que tout thérapeute qui se respecte doit justifier de ses compétences auprès de ses clients et apporter une preuve que sa pratique est éthique, déontologique et sécure.

Des tas de formations existent pour enseigner l’hypnose, le reiki, l’énergétique, la naturopathie, ou encore l’ostéopathie, mais il n’existe pas énormément de centres formant des thérapeutes à l’EMDR, excepté les psychologues et les psychiatres. Cela s’explique par l’histoire de vie de cette pratique, découverte par Francine Shapiro, américaine des années 1980, qui a rédigé une thèse sur cette médecine alternative.

D’autre part, certaines plateformes de thérapeutes ne reconnaissent cette pratique que par l’existence d’un numéro Adeli, ce qui permet un premier filtre pouvant rassurer les consultants.

Autre idée fausse sur L’EMDR : Le deuil empêché

Certaines rumeurs circulent pour colporter l’idée selon laquelle l’EMDR empêcherait un individu de suivre le processus normal des étapes de deuil lorsqu’il rencontre une difficulté dans ce type d’épreuves.

Il s’avère que le praticien, s’il prend en considération les besoins de son patient, va étudier en profondeur celui-ci, et expliquer la chose suivante : tout deuil est un passage en 7 étapes (vécues selon chacun, de manière unique, et non dans un ordre figé) :

  • la tristesse,
  • la colère,
  • le marchandage,
  • l’acceptation,
  • l’état de choc,
  • la résignation,
  • le déni,

Ces étapes font partie d’un processus sain, et utile pour réussir à vivre avec la perte, le deuil.

L’évaluation étant faite, le thérapeute va accompagner son patient dans ces étapes de deuil afin qu’il puisse mieux les vivre, les ressentir, et se libérer, étape par étape. C’est un soutien et non une substitution au vécu de ces étapes à franchir, qui je le répète, ne sont pas figées, et restent des émotions, sentiments que la personne a besoin de traverser pour se libérer, jusqu’à vivre l’acceptation, pour passer à autre chose, tourner la page et commencer une nouvelle vie.

Conclusion :

L’EMDR, en plus d’être un outil fabuleux de thérapie brève, est un support d’accompagnement unique dans les étapes douloureuses de la vie (deuils, séparation, émotions désagréables, sentiments nuisant au bien-être physique et mental …).

Peu de praticiens non médecins sont dotés de cette compétence, et d’un numéro Adeli. Il est alors important de vérifier que votre thérapeute possède des références solides.

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